La suspension pour un mois du signal de Walf TV court depuis deux semaines. Elle risque de se poursuivre encore quelques jours, voire d’aller à son terme, puisque la Cour suprême a rejeté la requête du groupe de presse diffuseur en vue d’une suspension de l’exécution de la sanction du ministère de la Communications, des Télécommunications et de l’Économie numérique.
Mais Walf garde espoir. Le groupe fondé par feu Sidy Lamine Niass mise toujours sur la haute juridiction pour un retournement de situation en sa faveur. «Nous avons fait plusieurs recours auprès de la Cour suprême, révèle son PDG, Cheikh Niass, dans un entretien avec L’Observateur. Il y a le recours en annulation. C’était d’abord en référé, vu l’urgence. La Cour suprême a reconnu effectivement qu’il y avait urgence et qu’il y avait aussi un doute sur la légalité de la décision, mais elle a quand même rejeté notre requête au motif que l’exécution était largement engagée et l’intérêt public manifeste.»
Le patron de Walf de poursuivre : «En matière de référé, le juge n’a pas un pouvoir discrétionnaire. Dès lors que les deux conditions sont réunies, il doit lever la suspension. Mais nous avons déposé un recours sur le fond et nous attendons de pouvoir plaider cela.»
