ABDOURAHMANE SOW, COORDONNATEUR DE LA COS/M23 : Un patriote sans concession !

Abdourahmane SOW est un spécialiste en communication. Il est sortant de l’IssiC de la promotion 2010. Agent en fonction au Service d’Audit interne, à la Cellule de Contrôle et de Vérification des Recettes du C.H.N.U de Fann depuis 2013, Monsieur SOW a fait don de sa vie pour le Sénégal.
A Fann, il est le représentant du Personnel élu au Conseil d’administration 2014/2017 et en même temps, secrétaire national à la Communication du Syndicat Autonome des Travailleurs de la Santé SAT/Santé depuis 2015.
Par ailleurs, Abdourahmane SOW est un des membresFondateurs et Secrétaire national à la Communication de l’Union pour le Développement du Sénégal Innovation UDS/I, 2007/2013. Il deviendra Conseiller municipal à la Ville de Dakar 2009/2014.
En plus d’être membre fondateur de l’Initiative Citoyenne pour la République ICR/BENNO en 2008, Abdourahmanecomme l’appellent ses proches, est aussi malgré sa jeunesse,un membre fondateur de Benno Siggil Sénégal en 2009. A l’époque, en dehors de Thierno Bocoum, Déthié FALL, MameMbaye NIANG, Malick Noel SECK, Barthélémy DIAS etc., peu étaient les jeunes qui osaient affronter le pouvoir libéral dont certains opposants aujourd’hui étaient à la solde. Il deviendra un membre du comité électoral et de la commission plan d’actions de Benno. Lorsque Me Abdoulaye Wade s’était engagé pour un 3^e mandat, Abdourahmane Sow rejoint la coalition «Macky 2012 » dont il faisait partie des membres fondateurs. Avec détermination, il se dressera contre un 3^emandat du Pape du Sopi malgré toutes les conséquences politiques d’alors…
Il est aussi militant de la société civile sénégalais, car il estmembre fondateur de la Commission Orientations et Stratégies COS/M23, 2012/2024. Avec d’autres amis, il fondera et deviendra le Coordonnateur de Citoyens Actifs pour la Justice Sociale CAJUST sur le secteur extractif et les zones minières.
Toujours pour la défense de la démocratie, Abdourahmanesera membre fondateur de la coalition «Niani Bana» et «Gorca waxja» sur le référendum en 2016 dont l’ancien Premier ministre Abdoul MBAYE, Pape DIOP Ancien président de l’Assemblée nationale, Khalifa SALL étaient membres.
Il mettra dans les eaux baptismales, le Collectif Citoyen pour le Recouvrement des Avoirs pétroliers et gaziers en 2017 et fondera avec d’autres Sénégalais l’organisation «NinkiNanka » sur le parrainage en 2018.
Avec Idrissa Seck, Abdoul MBAYE, Malick Gackou, Omar SARR, Mamadou DIOP Decroix etc., il participera à la fondation de la coalition «Mankoo Wattu Sénégal », puis de«Arr Luniu Book » en 2018. Abdourahmane SOW est membrefondateur et Coordonnateur du Réseau des Volontaires Communautaires en Appui au Personnel de Santé REVOCAP depuis 2020.
PORTEUR D’UN DISCOURS DE VERITE
Récemment, sur les plateaux de «Walf Tv», AbdourahmaneSOW a tenu un discours que certains Sénégalais ont jalousement archivé dans leur Smartphone. Le leader du COS/M23 a tenu un langage de vérité adressé à toute la classe politique sans exception. Un discours qui sonne comme un rappel à l’ordre. C’était devant des invités partisans et des journalistes complaisants. Mais, il fallait voir la sincérité qui dégageait dans son regard et la teneur franche de son propos. Monsieur SOW a dit tout haut, ce que la majorité des Sénégalais pensent sur l’élite politique de ce pays. La tonalité de sa déclaration n’a pas surpris ceux qui ont l’habitude de suivre cet homme dont le discours rappelle celui des grands hommes qu’ont connu le Sénégal et l’Afrique. A l’entendre parler, Abdourahmane SOW rappelle à bien des égards Cheikh Anta Diop qui disait lors un de ses meetings que les acteurs politiques trompent les citoyens. «Ils ne vous disent pas la vérité » disait Cheikh Anta DIOP.
Par ailleurs, Abdourahmane SOW n’est pas un cheveu dans la soupe politique. Il a été dans tous les combats pour la défense de l’Etat de droit, de la démocratie et des libertés. Son engagement politique n’a pas de prix. Et son amour pour le Sénégal, est inoxydable. Abdourahmane Sow a refusé d’impliquer son nom et son image dans un chantier qui consiste à détruire ce pays. Car, il n’a ni passeport diplomatique ni compte bancaire à l’étranger pour quitter le pays. A l’instar des autres milliers de Sénégalais, il s’est résolument engagé à défendre le Sénégal en restant à équidistance des chapelles politiques.
Monsieur SOW se démarque des comportements irrespectueux de certains acteurs qui s’opposent à la morale. Pour lui, «plusieurs opposants mentent aux populations ». Il n’avait pas manqué de souligner le «deal » entre Barthélémy DIAS, Ousmane Sonko et Me Moussa DIOP accusé dans une affaire foncière. Cette affaire est passée à perte et profit à cause d’un arrangement politicien entre eux. A ceux qui veulent l’entendre, il a déclaré n’avoir aucun compte à régler avec le pouvoir en place. Et il n’entend uniquement défendre son pays sans  aucune concession politique.
UN COMBAT POUR LA STABILITE DU SENEGAL
«Pour la stabilité du Sénégal, le départ de Macky Sall est impératif et inéluctable en 2024 » a déclaré dans un entretien accordé à «Vox Populi» le Coordonnateur de la Commission Orientations et Stratégies du Mouvement du 23 juin (COS/M23) Abdourahmane Sow.
En appréciant les résultats issus des élections locales du 23 janvier 2022, il dira : «nous estimons que c’est une défaite politique, compte tenu des enjeux mis en avant dans le discours, comme ce fut le cas en 2009 avec Benno SiggilSénégal et en 2014 avec Taxawu Dakar ». Toujours sur ces élections locales, Abdourahmane Sow anticipait sur les législatives à venir en disant : «cela augure d’un combat épique aux élections législatives à venir ». N’a-t-il pas raison aujourd’hui ?
«De toutes les façons, tout le monde est averti, il y a une dynamique inaltérable des masses populaires pour le respect des principes de démocratie et de bonne gouvernance. Et pour la stabilité de ce pays, tout le monde devra s’y soumettre ou y sera contraint » alertait le leader «Cos/M23 ».
A propos d’un supposé projet de 3e mandat pour le président Macky SALL, il dira : «Pour un salut, pour la paix et la concorde nationale, pour la sécurité et la stabilité de ce cher Sénégal, le départ du Président Macky Sall est impératif et inéluctable en 2024. Pour cela, c’est une obligation irrévocable. Qu’il parte en paix et qu’il nous laisse ce pays entier. Rien au monde ne doit et ne pourrait justifier une troisième candidature du Président Macky Sall. C’est cela ou rien d’autre. En tout cas, c’est un mot d’ordre que nous voulons national au sein de la COS/M23, et nous y mettrons corps et âme pour nous y opposer ».
Sa liberté de ton et son indépendance d’esprit sontinaltérables. Selon Monsieur Sow, «malgré beaucoup de récriminations et de griefs sur la gestion du pouvoir et la gouvernance de monsieur Macky Sall, nous estimons qu’il n’est ni le meilleur, encore moins le pire. Il a certes déçu sur beaucoup de questions, comme aussi, il a à son compte, des acquis et des réalisations bénéfiques au développement. Ainsi, pour nous, il serait salutaire pour le pays, que l’on puisse tourner sa page par des élections transparentes et de nouvelles orientations en vue de l’essor socioéconomique du pays ».
Abdourahme SOW d’ajouter que «c’est une question cruciale pour la stabilité du pays, et que le Président doit prendre toutes les dispositions nécessaires à son départ en 2024. Et pour cela, il peut compter sur la COS/M23, en vue de préserver le pays de toute situation chaotique ».
POUR UN SECTEUR EDUCATIF STABLE
Par rapport à la crise qui frappait le secteur éducatif, il avait indiqué que «il faut l’admettre, des efforts consentis par l’Etat du Sénégal pour sauver l’année. Nous pensons humblement que les autres syndicats d’enseignants doivent rejoindre cette dynamique et reconnaître la volonté du gouvernement de satisfaire leurs doléances par des actes significatifs et conséquents. Quant à l’Etat du Sénégal, il doit s’évertuer à prendre davantage au sérieux l’équité dans le traitement salarial de ses employés, le respect de ses engagements vis-à-vis des corps socioprofessionnels, et par ailleurs, œuvrer à une meilleure orientation dans les dépenses publiques et la gouvernance pour éviter de pareilles situations ».
Abordant un éventuel engagement politique, AbdourahmaneSow a déclaré : «nous sommes déjà en train d’échanger avec des compatriotes pour faire des offres alternatives quant aux limites des acteurs, la politique politicienne, le système politique sénégalais. Outre le départ du Président Macky Sallà la fin de son deuxième et dernier mandat, notre objectif sera de combattre la politisation de l’Etat, le système politique sénégalais sous toutes ses formes. Pour nous, l’émergence d’une dynamique citoyenne face aux limites d’une certaine classe politique sénégalaise est une exigence plus que salutaire ».
Le leader de COS/M23 donne date pour 2024 qui selon lui «doit être une date révolutionnaire pour le changement de modèles et de paradigmes. Et cela doit passer par un débat courageux et argumenté, pour éviter, encore une fois, un Président par défaut ».
SOW AVAIT REFUSE DE BRULER L’AEROPORT DE DAKAR EN 2011
Par rapport à la virulence des discours politiques et de la montée des divergences, Monsieur Sow dira aux acteurs politiques de tous bords : «c’est une très grande responsabilité, quand on engage des contingences, surtout de jeunes.  Et s’il faut en arriver à un point où des décès peuvent être enregistrés, il faut se ressaisir ».  Abdourahmane SOW a refusé le 23 Juin 2011 d’incendier l’aéroport de Dakar. «Des acteurs politiques nous ont demandé d’incendier l’aéroport, le canal de Soumbédione… » avait-il révélé.
«Ce rappel est pour lui une manière de répondre à ceux affirment qu’il y a un changement de discours au niveau de la société civile. Abdourahmane Sow se veut logique dans sa démarche. Hier, il n’avait obéi au doigt et à l’œil d’acteurs bien connus. Ce n’est donc pas aujourd’hui qu’il s’exécutera pour aller déloger le président ou s’attaquer au domicile de qui que ce puisse être.  Demain pourtant, le combat continuera, selon lui. L’exemple de la question du troisième mandat sera dans ce sens évoqué. Se battre par rapport à cette question « est un principe fondamental mais, on n’acceptera pas d’être mêlés à des actes qui vont incendier le pays » lit-on sur le site de «Viber radio ».
Dans une déclaration qui date de 2021, Abdourahmane Sowdisait : «être courageux c’est avoir des arguments, user de la violence, quelle que soit sa nature et son origine, c’est en porte à faux aux principes de l’État de droit et la démocratie. Les fausses notes de la chanson, c’est depuis les accords ». A l’époque déjà, il avait lancé un appel aux autorités en disant «que l’État du Sénégal rétablisse l’ordre et le droit, sinon nous serons dans l’anarchie. La libre circulation des biens et des personnes, la protection et la sécurité de nos concitoyens relèvent de son entière responsabilité ».
En outre, le patron du COS/M23 avait soutenu : «refusons et combattons l’anarchie, la violence et l’abus de pouvoir, au-delà de l’identité des auteurs, soyons objectifs quant aux conséquences néfastes à la stabilité de notre cher pays ».
Il avait condamné «fermement ces actes d’agression, et exigeons de nos autorités que les coupables soient identifiés et punis selon les dispositions de la loi sénégalaise en la matière ».
Depuis qu’il s’est engagé, il n’a jamais varié dans ses convictions pour un Sénégal meilleur. Ni avec l’opposition, ni contre le pouvoir, Monsieur Sow est un militant du Sénégal. Incorruptible, engagé, patriote, sérieux et compétent, Abdourahme SOW fait partie de ces jeunes sur qui le Sénégal peut compter pour un lendemain radieux…