Il faut vraiment relativiser ce classement de Reporters Sans Frontières sur la liberté de la presse au Sénégal.
Notre pays a de solides arguments pour démontrer ce classement dont les critères manquent visiblement de profondeur.
Le Sénégal compte un nombre impressionnant de titres de presse, de radios et de télévisions où les débats sont ouverts et libres.
Mieux, depuis 2012, on voit de moins en moins d’organes de presse qui ferment boutique et de plus en plus de nouveaux médias qui voient le jour.
Le nouveau code de la presse en vigueur a consacré beaucoup d’effets positifs dans l’exercice du métier de journaliste.
Le Sénégal demeure une terre de liberté d’expression et de presse où des exactions contre des journalistes dans l’exercice de leur métier ou autres délits d’opinion n’existent pas. Et ce n’est pas un rapport d’une légèreté manifeste qui va prouver le contraire.
Cheikh Bakhoum
Membre de la Taskforce républicaine
