A la Commission nationale de régulation du loyer, le président Momar Ndao et son Secrétaire général, Dr Idrissa Baldé, ne parle pas le même langage. Si le premier est sorti lundi pour réclamer 8 mois d’arriérés de salaire, le second a cru bon de rétablir la vérité.
« Je tiens à apporter les précisions pour informer juste et pour rendre compte des efforts déployés par le ministère du Commerce, de la consommation et des petites et moyennes entreprises (Mccpme) pour mettre en œuvre la politique de régulation du loyer au Sénégal. Momar Ndao n’est pas Président de la Conarel, il est le Président du Conseil d’orientation, organe délibérant. Il fait une usurpation de fonction qui crée une confusion dans la perception de la Conarel », a Dr Baldé, dans L’Observateur.
A l’en croire, M. Ndao n’est ni de près, ni de loin impliqué dans le traitement des réclamations. Il n’a jamais participé ni à des séances d’audition de parties en conflit, ni aux séminaires de traitement des données. Les données traitées par la Conarel sont issues du numéro vert, pas de son téléphone. La Conarel, structure de conciliation, n’a jamais encore saisi un juge du loyer pour régler un conflit locatif.
En définitive, poursuit-il, Momar Ndao réclame par des détours non maîtrisés, son salaire, des bureaux et un personnel auxquels il n’a pas forcément droit dans le cadre de sa fonction. Pour le salaire, les décrets sont dans le circuit de validation après le processus d’élaboration et de partage des textes de la Conarel (organigramme, budget, etc).
Pour les bureaux et le personnel, M. Ndao veut amener le Secrétaire exécutif à prendre en charge une location et l’équipement d’appartement à hauteur de cinq cent (500) mille FCFA par mois alors que ses fonctions ne nécessitent pas une présence prolongée au siège de la Conarel. Idem pour le personnel.