Dans son verdict rendu le vendredi le 17 novembre dernier, la Cour suprême a annulé la réinscription du candidat sur les listes électorales sénégalaises et renvoyé l’affaire devant le tribunal d’instance de Dakar. Le délai pour que l’affaire soit rejugée est « extrêmement court ».
Une semaine après, l’arrêt n’est toujours pas disponible, nous apprend « Les Echos » dans son édition de ce jour. Ce qui bloque la procédure devant aboutir à la réintégration ou non du leader du parti dissous, Pastef Les Patriotes.
Les raisons du tel retard selon le journal est que « L’arrêt a un peu trainé au niveau de la Cour suprême du fait de l’absence du premier président. Mais il est déjà signé et se trouve au niveau de l’administrateur des greffes de la haute juridiction. »
Cette dernière est chargée de signifier la décision aux parties avant de la transmettre au greffe du tribunal de grande instance de Dakar. « C’est dire que dans quelques jours, le débat va être relancé devant la juridiction qui vient d’hériter de l’affaire », annonce Les Échos.