RAPPELONS à Sil Empire, Birama Le Koldois, Usman Jallow et Ex-Outhmane que la première implication de l’Ong Islamique JAMRA dans un DIALOGUE NATIONAL remonte à 1988 déjà, sur invitation du président Abdou Diouf. JAMRA avait à cœur de contribuer, aux côtés d’autres Forces Citoyennes, à mettre un bémol au long et virulent bras-de-fer entre le chef de l’Etat Abdou Diouf et le chef de l’opposition d’alors Me Abdoulaye Wade. La violence larvée qu’entretenaient leurs rivalités politiciennes avait failli paralyser ce beau pays, qui n’appartient pas seulement aux politiciens.
LA 2e IMPLICATION DE JAMRA dans le DIALOGUE NATIONAL, c’était en 1992, aux côtés de l’éminent magistrat, le regretté Kéba Mbaye, qui en présidait la « Commission Cellulaire ». Des importants acquis démocratiques issus de ce DIALOGUE NATIONAL de 1992 figurent, entre autres, de profondes réformes du Code électoral, parmi lesquelles on peut noter celles qui rendent désormais OBLIGATOIRES le « passage à l’isoloir », dans les bureaux de vote, ainsi que la « présentation de la pièce d’identité », en concomitance avec la carte d’électeur, pour assurer davantage de TRANSPARENCE dans le déroulement du scrutin.
DONC, PRÉSIDENT MACKY SALL mooy kann ba JAMRA wara nopi si wootéém-bi ?
C’est un extraterrestre ou quoi ?
JAMRA REND GRÂCE À ALLAH d’avoir été, depuis belle lurette, totalement immunisée contre ce détestable virus bien sénégalais qu’est le « meu riireu ndo » (hurler avec la meute)!
CHAQUE CITOYEN EST LIBRE DE RÉPONDRE (OU NON) À CET APPEL AU DIALOGUE NATIONAL, d’exprimer sa propre perception des enjeux qu’il implique. Et PERSONNE N’A LE DROIT de dénier ce droit à qui que ce soit !
C’EST LA DÉMOCRATIE qui consacre la LIBERTÉ D’EXPRESSION. Laquelle permet à chaque citoyen D’EXPRIMER LIBREMENT SON OPINION, tout en reconnaissant aux autres le droit d’avoir UN POINT DE VUE DIFFERENT.
C’est ça la Démocratie !
SINON, cette maladie politicienne chronique bien sénégalaise, qu’est le PARPARLO (la partisanerie extrémiste), assortie de cette prétention maladive d’AVOIR RAISON SUR TOUT LE MONDE risque, si l’on y prend garde, de nous conduire dangereusement sur les pentes glissantes de la DICTATURE DE LA PENSÉE UNIQUE ! (Yalna ñu si Yalla museul).
Le combat continue !