Le chef de l’Etat tient toujours à son départ du pouvoir, au soir du 2 avril. Clôturant la première journée de travaux du dialogue national, le Président Sall a indiqué à l’assistance qu’il compte transmettre le pouvoir à celui qui sera désigné pour la suppléance. Une situation qu’il lierait à une absence d’élection présidentielle au moment où sa mission prendra fin. «En cas de non tenue de l’élection, je remets le pouvoir le 2 avril…», a-t-il déclaré.
Il a réitéré encore qu’il a décidé de ne pas rester à la tête de l’État une minute de plus. Sa décision est irrévocable, car il va la notifier au Conseil constitutionnel dès aujourd’hui, rapporte des sources du journal Le Quotidien. Il va les saisir pour avis dans le cadre des conclusions du dialogue national qui ont proposé la tenue de la Présidentielle le 2 juin 2024. En ce sens, il propose le début de la campagne électorale le 13 mai aussi. Désormais la balle est dans le camp des sept Sages.
En attendant de connaître les conclusions du dialogue, les acteurs se retrouvent dans deux groupes de travail, l’un sur la date du scrutin à déterminer et le second sur le projet de loi d’amnistie, aujourd’hui, dernier jour de ce dialogue national.