« Malheureux est celui qui fonde ses certitudes sur la popularité que lui ont dressée le public versatile » Husserl.
Sonko s’est fait rouler dans la farine du système et cuit comme du pain dans le four des alliances circonstanciellement croustillantes qu’il promettait de renvoyer aux calandres grecques, par sa seule rhétorique déclamatoire.
Son absence d’assise intellectuelle crève les yeux et à un certain niveau de navigation, le pilotage à vue ne suffit pas. La politique est une science qui ne s’apprend dans aucune école ni parti, dont l’art s’acquiert et s’affine à l’épreuve des stimulus.
En s’engageant dans le yewwi dans l’optique d’un parapluie qui le prémunirait des torrents du Macky, au détriment de ses alliés originels Jotna et/ou ndawou askan bi, il se créait une brèche contre sa propre digue.
Maintenant tout devient clair et remet au goût du jour les causes humaines volontaires ou pas à l’origine de l’élimination de la liste des titulaires aux législatives.
Dans une opération de com, comme il sait se perdre dans des acrobaties langagières, qui flouent plus qu’elles n’éclairent, Sonko avait absout Khalipha, Dethié et le sieur Saliou Sarr, excipant d’une erreur humaine.
Avec le recul n’y’avait il pas entente entre Macky Idy (via Dethié) Khalipha pour isoler la bête à abattre ?
Sachant le niveau d’expertise de Khalipha en matière électorale, pour laquelle ses compétences sont sollicitées aux nations unies et dans les institutions africaines, l’on ne saurait se résoudre à l’évidence d’une erreur fortuite.
Dans tous les cas, Sonko vient de faire la démonstration de son immaturité intellectuelle et politique, son épaisseur idéologique est aussi large qu’un trait de crayon, il a beaucoup à apprendre et du chemin encore à faire avant d’espérer pouvoir dompter les impérialistes mondialistes dont le cynisme, la perfidie et la sournoiserie dépassent de loin la pitrerie par laquelle nos politiciens locaux se distinguent.
