La comparaison entre ces deux tableaux permet de voir que le nombre de vaccins périmés pour l’ensemble des régions (798 278) est de loin supérieur au niveau national (418 210) ; ce qui constitue une incohérence dans la mesure où les données régionales doivent être comprises dans celles nationales. Le nombre élevé de vaccins périmés au niveau national, au-delà du gaspillage des ressources qu’il constitue, pose aussi le problème de la cohérence des choix et de la qualité de la communication.
L’existence de données incohérentes et/ou non concordantes ne renforce pas la transparence et rend difficile la prise de décisions. Il s’y ajoute que le manque de maîtrise des données sur les prélèvements et le nombre de tests réalisés ne permet pas d’apprécier de façon objective et concrète l’engagement et les efforts fournis par les laboratoires dans ces domaines.