Les États d’Afrique de l’Ouest ont adopté des sanctions « très dures » le 9 janvier à l’encontre de la junte au pouvoir. Ces mesures sont comparables à celles prises après le putsch de 2020. Sur sa page facebook, l’ancien député Moustapha Diakhaté accuse Imam Mahmoud Dicko d’avoir fait tombé Ibrahima Boubacar Keité, démocratiquement élu et livré son pays au gang de putschistes dirigé par Assimi Goïta.
Voici, in extenso, son post
Avec ses prêches insurrectionnelles, il a fait tombé un Président démocratiquement élu et livré son pays au gang de putschistes dirigé par Assimi Goïta.
Pour rappel avant le putsch, la CEDEAO avait appelé à la formation d’un gouvernement d’union après la mort de 11 manifestants tués par balle début juillet.
Cet appel a été rejeté par les extrémistes du Mouvement du 5 Juin Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) dont le chef de file n’était que l’Imam Mahmoud Dicko.
Il ne fait pas de doute que si les propositions de la Cedeao étaient acceptés et mises en œuvre, il y’a longtemps que le sort du Mali allait changer.
Les opposants aventuriers et extrémistes n’avaient qu’une préoccupation :la démission du président IBK et de son Premier ministre Boubou Cissé.
Un rappel pour les panafricanistes de pacotille qui qualifient les Chefs d’Etat de la Cedeao de moutons de Panurge de la France.
Si le Palais de Koulouba n’est pas occupé aujourd’hui par les terroristes islamistes, les maliens le doivent à la décision du Président français François Hollande d’intervenir militairement dans le nord du Mali contre les groupes djihadistes liés à Al-Qaida.
A l’époque, les terroristes djihâdistes avaient pris le contrôle d’une bonne partie du territoire malien et de plusieurs villes importantes, notamment Tombouctou et Gao et menacé de prendre Bamako.
Aujourd’hui la balle est dans le camp des putschistes maliens. Ils doivent donner un calendrier raisonnable pour mettre un terme à l’illégalité constitutionnelle dans laquelle ils ont plongé le Mali.
Vive le Mali démocratique débarrassé du djihâdisme, de l’islamisme politique et des militaires putschistes.