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Depuis le décès de son mari Serigne Mor Dia, le 26 décembre 2020, Amina Sangott Dia vit un calvaire. En effet, la veuve, mère de deux enfants, n’a pas accès à l’héritage laissé par son défunt conjoint. Dans cette affaire, elle clame que son beau-frère, Moustapha Dia, y est pour quelque chose, car il retarde le partage des biens qui reviennent à la première épouse, à la maman du défunt et à elle.

Après huit bonnes années de vie commune avec son époux, la jeune dame et deuxième épouse de Serigne Mor Dia, petit frère du PDG de Senico Abdoulaye Dia, n’est pas en odeur de sainteté avec sa belle-famille.

 

Joint au téléphone par Seneweb, elle nous raconte qu’après le rappel à Dieu de son mari, tout allait bien. «La famille s’est retrouvée pour faire le point sur les biens laissés par le grand commerçant. Après évaluation, ses biens étaient estimés à 4 milliards 200 millions de F CFA (biens matériels et liquidités confondus) et il était convenu qu’on allait rembourser les dettes et procéder à l’héritage. Nous étions tous sur la même longueur d’onde», narre-t-elle.

 

La veuve Dia de poursuivre que quatre mois après, une deuxième réunion est tenue en présence de sa belle-famille, de son oncle imam, de ses parents, de sa coépouse et de sa famille. «Ils nous ont fourni, à la première femme et à moi, des listes contenant les biens afin de choisir chacune ce dont nous et nos enfants avons besoin. Malheureusement, cette rencontre s’est mal terminée, à cause de quelques discordes», révèle-t-elle.

 

Le beau-frère, la réunion et la dette

 

Deux mois après cette rencontre, plus aucune nouvelle ; c’est le silence radio. «Ils sont allés jusqu’à nous couper les vivres. Ils ne paient plus l’éducation des enfants ni l’appartement en location que nous occupions, parce qu’avec mon époux, on vivait en location, puisqu’il construisait notre maison sise aux Almadies. Alors qu’à sa mort ils continuaient de payer à sa place, ils ont tout rompu, un beau jour. Je suis obligée de me débrouiller pour subvenir à mes besoins et à ceux de mes enfants, alors que leur papa leur a laissé de quoi vivre. La maison aux Almadies est achevée depuis, mais je n’y ai pas accès, alors que je suis encore en location», fait souligner Amina Sangott Dia.

 

Ainsi, la dame et sa famille ont décidé de réagir face à cette «situation inconcevable». Elle précise que lorsque ses parents ont contacté la famille, c’est Abdoulaye Dia lui-même qui a fait savoir à son oncle qu’il serait mieux de porter l’affaire en justice. «Alors, j’ai tout de suite contacté mes avocats», souligne-t-elle.

 

D’après elle, c’est Moustapha Dia, frère de Serigne Mor Dia, qui a bloqué tous ses accès. A l’en croire, le comportement de son beau-frère est justifié. «Il est devenu haineux envers moi, lorsque je lui ai rappelé une dette qu’il doit à mon époux. De son vivant, mon mari m’a confié qu’il lui avait prêté un terrain de 7 ha situé à Tivaouane Peulh. Ce que ce dernier ne cesse de nier», déclare la plaignante.Contacté par la rédaction de Seneweb, Moustapha Dia a reconnu la dette et nous fait savoir que tout est notifié dans les documents qui sont entre les mains de la justice. Selon lui, il n’a rien à voir dans cette histoire, car l’héritage ne le concerne pas. Quant à la coupure des vivres, l’homme d’indiquer qu’il prenait soin des enfants de son frère comme des siens, en s’occupant de leur scolarité dans la même école coranique que ses enfants, les nourrissait et gérait la location qui s’élève à 500 000 F CFA par mois sans compter les 500 000 F CFA pour les dépenses mensuelles de sa belle-sœur.

 

L’affaire est pendante devant la justice, mais…

 

En ce qui concerne la première épouse du défunt, elle n’a pas non plus reçu sa part des biens, «mais les conditions semblent plus confortables chez elle». «Elle est prise en charge chez sa belle-famille avec ses sept enfants», renseigne Amina, la deuxième femme.

 

L’autre fait qui complique la tâche dans cette histoire d’héritage, c’est que quelques-uns des biens de Serigne Mor Dia ont été déclarés au nom de la première épouse et de la sœur du défunt (prête-nom). À cet effet, ils ont été retirés de la procédure, «pour le moment», précise-t-elle.

 

Pis, Amina Sangott Dia ne comprend pas, de même, les multiples renvois du procès. Elle explique que la famille de son mari avait finalement décidé de négocier avec ses avocats, afin de «régler l’affaire à l’amiable, afin d’éviter les longues et couteuses procédures judiciaires qui ne feront que réduire le montant de l’héritage. Mais leurs actes ne traduisent pas le désir dudit règlement».

 

Toutefois, le mis en cause, Moustapha Dia, dégage toutes ses responsabilités et considère qu’une affaire pendante devant la justice n’est plus de son ressort, d’autant plus que c’est la plaignante qui a servi des citations aux héritiers concernés, dont il n’en fait pas partie.

Toutefois, Amina Sangott Dia appelle encore sa belle-famille à la raison et leur demande de procéder comme l’islam l’a indiqué, pour le repos de l’âme de leur frère décédé, il y a de cela deux ans maintenant

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