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Corruption : « l’Afrique reste la région du monde au plus bas du classement de l’IPC », selon l’OFNAC

​Dans le cadre de la Journée africaine de lutte contre la corruption, l’Office national de lutte contre la Fraude et la corruption (OFNAC) a commémoré, ce jeudi, à Dakar, pour la sixième fois consécutive, la journée africaine de lutte contre la corruption sous le thème : « Stratégies et mécanismes pour une gestion transparente des fonds destinés à la Covid-19 ». Cette table ronde a réuni tous les acteurs impliqués dans la lutte contre la corruption. D’après la présidente de l’OFNAC, Seynabou Ndiaye Diakhaté, « le continent africain reste la région du monde au plus bas du classement de l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) de Transparency International ».

 

Adoptée à Maputo (Mozambique), le 11 juillet 2003, la Convention de l’Union africaine sur la Prévention et la Lutte contre la Corruption (CUAPLC) a été ratifiée, à ce jour, par 47 États membres de l’Union Africaine (UA), dont le Sénégal. l’UA a proclamé le 11 juillet, Journée africaine de lutte contre la corruption.

Selon la présidente de l’OFNAC « cette journée constitue une occasion importante pour mobiliser tous les acteurs du continent contre ce fléau qui gangrène les sociétés et empêche l’émergence de nos Etats ».

D’après Seynabou Ndiaye Diakhaté, « le continent africain reste la région du monde au plus bas du classement de l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) de Transparency International, avec une moyenne de 33 sur 100 en 2021. L’Afrique abrite également 05 des dix pays les plus mal classés au monde », a-t-elle confié.

Face à cet état de fait, dit-elle, « il nous faut nous mobiliser davantage pour agir plus efficacement et plus durablement, en vue de l’éradication de ce fléau pernicieux devenu l’un des défis majeurs de gouvernance et de développement les plus pressants auquel l’Afrique est confrontée ».

D’après la présidente de l’OFNAC, la COVID-19 a mis en lumière et exacerbé les difficultés d’ordre économique et social de l’Afrique. « La situation actuelle est-elle le signe d’alarme pour intensifier nos efforts dans la lutte contre la corruption. Il y va du développement humain intégral de nos citoyens, de nos populations et, au-delà, il y va de la stabilité de nos États », a souligné Seynabou Ndiaye Diakhaté.

« Selon la Banque Africaine de Développement (BAD), le PIB s’est contracté de 2,1% en 2020 et la baisse des recettes combinée à la hausse des dépenses a eu pour effet de doubler les déficits budgétaires, qui ont atteint le niveau historiquement élevé de 8,4% du PIB », a soutenu la présidente de l’OFNAC.

Selon elle, le « Fonds monétaire international et la Banque mondiale ont fourni environ 57 milliards de dollars pour aider l’Afrique ». Toutefois, elle indique que les mesures de « redevabilité visant à contrôler l’utilisation de ces fonds ont été assouplies pour accélérer l’achat d’équipements de protection individuelle, de biens et services essentiels et de vaccins ».

De l’avis de Seynabou Ndiaye Diakhaté, la plupart de ces « dépenses ont été faites dans des conditions d’urgence impérieuse, échappant ainsi peu ou prou aux procédures habituelles de contrôle et de reddition des comptes ».

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