Une équipe de chercheurs a découvert que chaque individu semblait posséder une espèce de “générateur de hasard” strictement personnel. Ce qui signifie que le degré de hasard dans notre comportement, mais aussi la manière dont nous “gérons” les imprévus sont une tendance individuelle stable… Et finalement assez prévisible.
Quel est le point commun entre un lièvre, un footballeur qui tire un pénalty et un brillant négociateur ? Le fait d’adopter un comportement erratique ou aléatoire peut dans une certaine mesure leur conférer un avantage.
Le lièvre a plus de chances d’échapper au chasseur quand il change de direction brutalement et surtout de façon aléatoire. Le footballeur a plus de chances de marquer quand il ne tire pas toujours dans le même coin mais envoie le ballon tantôt à droite tantôt à gauche, en haut, en bas, ou au milieu – à condition que le tir soit précis, bien sûr. Et un négociateur obtient de meilleurs résultats quand il se comporte de façon un peu, mais vraiment juste un peu, erratique. Grâce au hasard, le lièvre, le footballeur et le négociateur peuvent être plus difficilement prévisibles pour celui qui se trouve en face.
Cependant, l’être humain peut-il vraiment accepter le hasard et l’intégrer dans ses actions ? Vaste question.