Dans une publication sur sa page Facebook, le journaliste Adama Gaye, de retour au Sénégal après un exil de 5 ans, a proposé à Bassirou Diomaye Faye de faire sa première visite officielle à Addis Abeba, capitale éthiopienne, pour la prochaine rencontre de l’Union africaine.
Pour Adama Gaye, c’est un bon moyen de zapper la France, traditionnel lieu de visite de nos anciens chefs d’Etat.
Si Baba Tandian respecte cette idée, il pense que le président Diomaye Faye aurait beaucoup plus à gagner s’il visitait d’abord la Mauritanie.
« J’ai vu la proposition d’Adama Gaye, à savoir que le président Diomaye doit accorder sa première sortie (hors du pays) à l’Union africaine, soit aller à Addis Abeba. J’ai beaucoup de respect pour mon jeune frère Adama Gaye, mais je ne suis pas d’accord. Diomaye va aller à Addis Abeba pour faire quoi et pour dire quoi ? Qu’est-ce qu’il y a comme événement pour que Diomaye y aille ? À ma connaissance, les rencontres ne se font pas tous les jours. Aujourd’hui, Diomaye a été bien élu et il n’a pas d’explication à donner à personne. Au contraire, c’est l’Union africaine qui a besoin de la présence de Diomaye que l’inverse. Diomaye ne doit pas y aller pour chercher une légitimité », a-t-il déclaré.
Selon Baba Tandian, la première visite officielle du président Bassirou Diomaye Faye devrait se faire chez le voisin mauritanien.
« La première visite de Diomaye doit être faite en Mauritanie. D’abord, pour l’histoire, pour ce qui nous réunis. Aujourd’hui, économiquement, la Mauritanie représente beaucoup pour le Sénégal, avec le pétrole et le gaz que nous partageons à 50-50. Les deux pays ont eu la merveilleuse idée de partager égal-égal cette importante richesse dans une zone où l’on connaît très peu les limites. Donc, la visite de Diomaye à Nouakchott s’impose dans les plus brefs délais. Ce serait une bonne chose pour bien asseoir les relations économiques entre les deux pays », a-t-il proposé.
Après la Mauritanie, Baba Tandian propose au président Bassirou Diomaye Faye de visiter le Mali, la Gambie et la Guinée, avant l’Union africaine et hypothétiquement les partenaires européens.
