Les enseignants du Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (Sadef) ont bouclé leur 5e plan d’action. Après avoir regagné les classes hier, après une grève de 48 heures sur toute l’étendue du territoire national, le secrétaire général du Sadef a déjà les yeux rivés sur le 6e plan qu’il compte dérouler après les Locales.
Ce n’est donc pas la fin des perturbations dans l’enseignement. Car, aujourd’hui, le Sadef se projette vers le 6e plan d’action dès la proclamation des résultats des élections du 23 janvier prochain. Une façon de dire que l’on est encore loin d’avoir un environnement scolaire pacifié.
«Il en sera ainsi jusqu’à ce que le gouvernement accepte de satisfaire la préoccupation des enseignants, parce que nous ne pouvons pas nous engager dans la lutte et à mi-parcours, l’abandonner sans que les revendications ne soient satisfaites», argumente le secrétaire général national du Sadef.
Soulignant que les enseignants sont plus que jamais déterminés à poursuivre le combat pour la satisfaction de leurs revendications, il enchaîne : «C’est la raison pour laquelle il avait commandité cette étude, en prenant un cabinet qui avait fait les travaux et les conclusions lui avaient été soumises. Mais depuis 2015, aucune conclusion n’est faite et les enseignants sont déterminés pour que les recommandations soient appliquées, afin que les disparités dans le traitement de salaires soient corrigées.»
Ce n’est pas la principale revendication. «A cela s’ajoute l’injustice subie par les enseignants décisionnaires».
Ainsi, Mbaye Sarr annonce une année scolaire secouée des grèves cycliques. «Que les parents d’élèves et les acteurs de la société civile se le tiennent pour dit et que tous ceux qui gravitent autour de l’école et qui cherchent la stabilité autour de l’école, sachent que nous sommes plus que jamais déterminés pour que les revendications puissent aboutir, afin que les enseignants puissent obtenir gain de cause», tonne-t-il.
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