L’information a été relayée par des médias locaux. Puis, elle est devenue virale sur les réseaux sociaux. Alors qu’elle résulte d’une erreur de communication », a souligné Dr Dieynaba Kane.
Ajoutant : « La semaine dernière, la Direction de la Santé de la mère et de l’enfant (DSME) a organisé une caravane avec l’Association des journalistes spécialisés en santé population et développement dans la région de Diourbel. L’équipe qui a accordé l’interview n’a pas été bien comprise. Il y a eu une incompréhension sur les chiffres qu’elle a eu à partager. Les cas dont on parle, représente la file active c’est-à-dire la cohorte de patients vivant avec le VIH qu’on suit présentement. Notre site de prise en charge a démarré depuis 2007 jusqu’à nos jours, et il y a 164 cas dépistés positifs et suivis dans le site du district », a précisé le médecin-chef du district sanitaire de Bambey (région de Diourbel), Docteur Dieynaba Kane.
A l’en croire, la situation est sous contrôle même si 2024, une dizaine de nouveaux cas ont été détectés dans cette zone « La situation n’est pas préoccupante. Elle est même bien maîtrisée ici. La prévalence de l’épidémie du VIH dans ce département est très faible dans la population générale. C’est même en deçà de la prévalence nationale qui est de 0,3%. Pour dire, qu’il n’y a rien d’alarmant même si on a eu quelques perdus de vue et quelques décès dans notre cohorte », a révélé Dr Kane.
Selon Dr Kane, « il n’y a rien d’inquiétant ici. Cela répond à la situation nationale et si on compare notre site de prise en charge avec les autres centres de la région, on constate que nous avons la cohorte la plus faible. Donc, c’est juste une erreur de communication. Il n’y a pas péril en la demeure ».