Seydi Gassama a réagi sur les problèmes auxquels sont confrontés nos hôpitaux. Du cas de Sokhna à la problématique d’un certain « conflit d’intérêt » noté dans la plupart des structures sanitaires où certains médecins privilégient leurs cabinets privés au détriment du public, le droit de l’hommiste a interpellé nos autorités.
Sans pression des syndicats ou de l’Etat…
« L’Association des sages-femmes doit trouver de bons avocats pour défendre ses membres qui sont mis en cause dans le décès de Astou Sokhna à l’hôpital de Louga. Dans cette affaire comme dans celle des bébés morts calcinés dans l’hôpital de Linguère, la justice doit faire son travail sans pression des syndicats du secteur de la santé ou de l’État« , souligne Seydi Gassama sur sa page Facebook.
Manquement…
Il poursuit : « Les problèmes des hôpitaux publics sont réels et bien connus. Ils constituent une préoccupation pour la grande majorité des sénégalais qui se soignent dans ces hôpitaux et l’État doit faire les investissements nécessaires dans le secteur. Mais ces problèmes ne peuvent justifier tous les manquements du personnel médical« .
Quand ils vous renvoient dans leurs cabinets privés…
Entre autres problèmes de nos hôpitaux, renchérit le droit de l’hommiste, « c’est quand vous êtes malade, ou avez un malade, on vous oriente vers un des hôpitaux de Dakar pour voir un spécialiste, généralement un professeur de médecine et que sa secrétaire vous dise : votre rendez-vous avec le professeur ici c’est dans deux mois ou si vous voulez demain à son cabinet privé« .
Revalorisation…
« Ainsi beaucoup de patients se retrouvent dans les cabinets privés de ces professeurs ou spécialistes. L’État doit revaloriser le traitement du personnel médical, des médecins en particulier, et lutter contre ces pratiques qui constituent un manifeste conflit d’intérêt« , conclut-il.
