Après l’accident de Kaffrine les autorités sanitaires avaient lancé un appel au don de sang. Celui-ci a été entendu car depuis lundi, lendemain du drame qui a fait 41 morts et 99 blessés, les volontaires se bousculent dans les structures dédiées. Wal fadjri révèle que chaque jour, le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) reçoit en moyenne une cinquantaine de donneurs.
«Nous avons noté une forte affluence depuis lundi, confirme un infirmier du CNTS interrogé par Wal fadjri. Des membres d’associations et des bonnes volontés viennent du matin au soir pour donner de leur sang. On sent une solidarité nationale, chacun veut donner de son sang pour sauver les blessés de l’accident de Sikilo. C’est une bonne chose et c’est un acte à reproduire tous les jours. On aura toujours besoin de sang dans les hôpitaux.»